Le Grand Sommeil

  1. Résumé
  2. Descriptif
  3. Les films

Le Grand Sommeil rend hommage aux cinéastes disparus dans l’année écoulée : Moustapha Alassane, Jacques Giraldeau, Jeff Hale et René Jodoin.

René Jodoin

René Jodoin, réalisateur, producteur et administrateur à l'ONF, a débuté sa carrière aux côtés de Norman McLaren, avec qui il a notamment coréalisé le court métrage Sphères, sélectionné en compétition officielle au Festival d’Annecy en 1971.

Les nombreuses œuvres qu'il a réalisées au cours de sa carrière le caractérisent comme le pionnier de l'abstraction géométrique. Elles reflètent sa recherche des fondements, des raisons et aboutissants de ce qu'il entreprenait, de ce qui constituait sa vie et ce qui l'entourait.

Il a laissé derrière lui un important héritage cinématographique, à voir lors de ce programme.

Jeff Hale

Jeffrey Hale s’initie à l’animation en participant à la production de films publicitaires. Avec Bob Godfrey et Keith Learner, il fonde sa propre société, Biographic Films, en 1954.

En 1960, il rejoint l’Office national du film, où il tourne un court métrage qui deviendra un classique du cartoon canadien, Hold-up au Far West.

Nous vous dévoilons son œuvre, caractérisée par un humour espiègle et un style léger tout en élégance.

Jacques Giraldeau

Jacques Giraldeau, réalisateur dont l’œuvre est placée sous le signe de la pluralité artistique, amoureux des arts, a joué un rôle essentiel au Canada dans le milieu du cinéma. Fondateur du premier ciné-club du Québec, il travailla la majeure partie de sa vie à l'ONF et fut également l'un des membres fondateurs de la Cinémathèque québécoise en 1963.

S'étendant sur plus d'un demi-siècle de réalisation, son œuvre cinématographique permet de suivre l'évolution de l'histoire de l'art québécois.

Moustapha Alassane

Moustapha Alassane, réalisateur emblématique du cinéma d’animation de l’Afrique moderne, a forgé son identité grâce à deux rencontres qui l'ont guidé tout au long de sa carrière : Jean Rouch, qui lui a transmis la passion du cinéma, et Norman McLaren, qui lui a enseigné les différents procédés d'animation.

En 1965, il réalisa La Mort de Gandji, premier film d'animation africain. Ses œuvres, regards satiriques sur les situations sociales et les mœurs de son pays, ont marqué le Niger et l'Afrique, mais également les spectateurs du monde entier.

Découvrez ce réalisateur, qui a notamment été membre du jury à Annecy en 2007, à travers trois de ses films.

Les films

  • Notes on a Triangle

    Canada - René JODOIN

  • Bon voyage Sim !

    Niger - Moustapha ALASSANE