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Pré-programme sélection officielle longs métrages 2022 - E. Perdu/CITIA;

2 mai 2022

  Sélection officielle : les longs métrages 

La dernière partie de la Sélection officielle est enfin dévoilée ! Découvrez la liste des longs métrages en compétition lors d’Annecy 2022 !

Toute la Sélection officielle des courts métrages et œuvres VR ayant été annoncée, il est temps de vous révéler les longs métrages qui seront présentés en compétition lors du Festival d’Annecy 2022.

Catégorie Longs métrages – L’Officielle :

Charlotte d’Éric Warin et Tahir Rana – Belgique, Canada, France
La vie trop brève de la peintre juive-allemande Charlotte Salomon, décédée à Auschwitz à l’âge de 26 ans, nous est racontée dans ce film poignant qui permet de découvrir un tempérament artistique exceptionnel emporté par le tourbillon de l’Histoire.

Goodbye, DonGlees! d’Atsuko Ishizuka – Japon
Sorti au Japon en février dernier, Goodbye DonGlees! est à la fois une histoire d’amitié et un récit d’initiation. Drôle, émouvant, proche de la nature, un film qui plaira aux amateurs d’anime.

Interdit aux chiens et aux Italiens d'Alain Ughetto – France, Italie
Jasmine avait été la révélation du Festival d’Annecy 2013. Presque dix ans plus tard, Alain Ughetto est de retour avec un film puisant une fois de plus dans le bassin autobiographique, un film dans lequel le dispositif narratif repose une fois de plus sur la mise en représentation des moyens de production du film. Le Festival d’Annecy est heureux de renouer avec cet auteur trop rare.

L'Île d’Anca Damian – Roumanie, France, Belgique Dans son style unique et toujours surprenant, Anca Damian, récipiendaire du Cristal du long métrage en 2012, revisite librement le mythe de Robinson Crusoé, offrant aux spectateurs une plongée dans son univers baroque.

Misaki no Mayoiga de Shinya Kawatsura Japon
Adaptation soignée d’un roman de Kashiwaba, ce long métrage ravive le souvenir du tragique tremblement de terre de 2011 et du tsunami qui a suivi. Si la facture du film peut sembler classique dans ses premières minutes, la suite est pourtant pleine de surprises avec des segments flirtant avec l’expérimentation.

My Love Affair with Marriage de Signe Baumane – États-Unis, Lettonie, Luxembourg
L’une des grandes voix de l’animation féministe contemporaine, Signe Baumane livre ici un deuxième long métrage qui poursuit une démarche à la fois unique et cohérente. C’est à la fois intime et drôle, sans compter le bonheur que nous procurent les chansons qui viennent ponctuer le récit.

Nayola de José Miguel Ribeiro Portugal, Belgique, Pays-Bas, France
Politique et social, José Miguel Ribeiro plonge dans l’histoire de l’Angola pour raconter le destin de trois femmes d’une même famille, hommage aux combats des courageuses Angolaises dont les vies sont marquées par la violence de l’Histoire. Le passage au long métrage très réussi d’un court métragiste de renom.

Le Petit Nicolas – Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? d’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre – France, Luxembourg
Reproduire en animation le trait de Sempé et ajouter de la couleur aux dessins de l’artiste représentait tout un défi. Défi relevé par une équipe talentueuse qui n’a jamais choisi la facilité et qui nous permet de retrouver la verve de Goscinny autant que la souplesse de Sempé. Un grand film populaire qui, espérons-le, fera le pont entre les générations !

Saules aveugles, femme endormie de Pierre Foldes – Canada, France, Luxembourg
Voilà peut-être le long métrage d’animation le plus attendu de l’année ! Adaptation libre de quelques nouvelles d'Haruki Murakami, le film est hautement singulier, sa construction respectant le caractère des nouvelles dont le cinéaste s’inspire.

Unicorn Wars d’Alberto Vazquez – Espagne, France
Prolifique et surdoué, l’Espagnol Alberto Vazquez nous gratifie de son deuxième long métrage, qui étonne par son opulence visuelle, par sa mise en scène généreuse et par son originalité. Un plaisir pour les yeux autant que pour l’esprit !

> Découvrez les longs métrages en compétition L'officielle

Catégorie Longs métrages – Contrechamp :

Aurora’s Sunrise d’Inna Sahakyan – Allemagne, Arménie, Lituanie
Dans ce documentaire animé mis en scène avec minutie par Inna Sahakyan, la star du cinéma muet Aurora Mardiganian reprend vie pour raconter le génocide auquel elle a survécu. Voilà une œuvre qui trouve son souffle dans les bourrasques de l’Histoire

Pléthore de nords (Ikuta no Kita) de Koji Yamamura – France, Japon
Habitué du Festival, Koji Yamamura nous arrive avec un premier long métrage contemplatif et énigmatique, qui suscite une lente fascination tant son graphisme soigné se déploie en subtilité. Un film à découvrir.

Home Is Somewhere Else de Carlos Hagerman et Jorge Villalobos – États-Unis, Mexique
Un autre documentaire animé, abordant cette fois le sort et les rêves des jeunes Mexicains migrant vers les États-Unis. Trois histoires pour autant de styles graphiques et techniques, un film d’une actualité brûlante.

Khamsa – Le Puits de l’oubli de Khaled Chiheb Algérie
Quel bonheur d’accueillir pour la première fois un long métrage algérien dans cette compétition ! Lent, contemplatif, presque ésotérique, Khamsa fait parfois penser à Laloux, parfois au Laguionie de Gwen… Au final, le résultat est éminemment personnel et laisse espérer de beaux lendemains pour l’animation du Maghreb.

Les Démons d'argile (Os demónios do meu avô) de Nuno Beato – Espagne, France, Portugal
Véritable plongée dans le roman familial, Les Démons d'argile surprend par son passage d’une technique à une autre, autant que par la densité de son discours sur les racines et l’impact de celles-ci sur nos relations sociales.

L’Autre Forme (La otra forma) de Diego Guzman – Colombie
C’est au Colombien Diego Guzman que revient l’honneur de représenter l’Amérique du Sud dans la section Contrechamp cette année. Il nous offre un film d’anticipation, sans dialogue, un voyage intriguant dans un univers hallucinant.

Quantum Cowboys de Geoff Marslett – États-Unis
Voici un bien étrange western, pour lequel le cinéaste utilise la rotoscopie et introduit des éléments de voyage dans le temps. Une surprise aux yeux des sélectionneurs que nous souhaitons aujourd’hui partager avec les festivaliers.

Silver Bird and Rainbow Fish de Lei Lei – États-Unis, Pays-Bas
L’artiste chinois Lei Lei nous revient avec ce long métrage foisonnant dans lequel il explore son passé familial, livrant une sorte de grand collage surréaliste pétri de références au pop art. D’abord projeté à Rotterdam, Silver Bird and Rainbow Fish est l’un des objets les plus singuliers de la sélection d’Annecy 2022.

Tae-il-i (Chun Tae-il: A Flame That Lives On) de Jun-pyo Hong – Corée du Sud
Voilà un film qui nous entraîne au cœur des luttes ouvrières des tailleurs de Séoul. De facture classique, ce drame social émouvant est basé sur la véritable histoire d’une des figures emblématiques du mouvement ouvrier.

Yaya e Lennie – The Walking Liberty d’Alessandro Rak – Italie
Pour sa troisième présence en compétition à Annecy, l’Italien Alessandro Rak nous revient avec un film enjoué, une fable écologique de science-fiction. Yaya e Lennie semble parfois transposer Des souris et des hommes dans un univers postapocalyptique.

> Découvrez les longs métrages en compétition Contrechamp

Félicitations à tous les films sélectionnés et rendez-vous au Festival d’Annecy, du 13 au 18 juin, pour les découvrir en salle, avant de connaître le Palmarès le samedi 18 juin 2022.