La progression de "supermarchés de programmes" en libre-service, comme I-Tunes, l’indifférenciation croissante entre écran TV, écran internet et console annoncent-elles la fin du modèle historique de diffusion des programmes ?
Les diffuseurs seront-ils dépossédés du pouvoir de faire vivre ou disparaître les contenus audiovisuels ?
La question n’est pas aussi tranchée que ce qu’un positivisme technophile voudrait faire croire.
D'après une étude récente, le "global media" tend à augmenter l’audience des chaînes historiques. D'autre part, les programmes cross ou transmédia recourent majoritairement au financement des diffuseurs.
Ces deux éléments, parmi d’autres comme les perspectives de la TV connectée, concourent à maintenir les chaînes au centre du jeu.
Le pouvoir d’éditorialisation ne vit certainement pas ses derniers jours !